The degassing of Lake Monoun. results of degassing

 

CASE du haut nouvelle traduction: differente????

 

Résultats du dégazage

 

Les profils CTD (Conductivity, Temperature, Depth) sont relevés environ tous les 6 mois par les techniciens de l’IRGM camerounais.
Ces profils sont reproduits sur la figure ci contre et traduisent la subsidence générale des eaux du lac résultant du fonctionnement de la colonne de dégazage.
Cet effet est particulièrement sensible au niveau des deux chemoclines :

  1. la première qui était nettement prononcée en 2001 au niveau – 50 mètres, s’est quelque peu atténuée par mélange des eaux et se retrouve abaissée d’une quinzaine de mètres,
  2. la seconde située à – 185 mètres en 2001 est descendue d’une dizaine de mètres avec, là aussi, un effet de déstratification par mélange des eaux des couches en contact.

Sur le plan quantitatif, le débit liquide prélevé à 203 m de profondeur est de l’ordre de 2 millions de mètres cube par an. La quantité de gaz carbonique relâché dans l’atmosphère se situe autour de 38 tonnes par an.
La recharge en eau serait de l’ordre de 500 000 mètres cube par an/ Le débit de gaz contenu dans cette eau serait de 12 tonnes par an en supposant l’eau saturée en gaz.

Résultats du dégazage

Le suivi du dégazage du lac se fait à partir de l’analyse de la distribution verticale de la température et de la conductivité des eaux. Les profils CTD (Conductivity, Temperature, Depth) sont relevés environ tous les 3 mois par les techniciens de l’IRGM camerounais.

Ces profils sont reproduits sur la figure ci contre.
On remarque que les courbes représentatives de la température et de la conductivité subissent une translation verticale descendante en restant sensiblement d’allure inchangée. Cela signifie que le processus de dégazage ne perturbe pas (ou perturbe faiblement) la stratification horizontale des eaux.
L’explication de l’allure de ces courbes est simple. Les colonnes de dégazage prélèvent l’eau chargée en gaz dissous à 92 mètres et la rejette à la surface du lac en laissant s’échapper le gaz dans l’atmosphère. Ce mécanisme résulte en une simple subsidence (descente verticale) de l’ensemble des couches d’eau du lac.
Ainsi, aujourd’hui (octobre 2006), la couche la plus dangereuse qui se trouvait à 54 mètres de profondeur se retrouve à 72 mètres de profondeur. Le risque d’une nouvelle explosion gazeuse se trouve actuellement pratiquement écarté.

Results of degassing

 

Monitoring of the degassing of the lake begins with the analysis of the vertical distribution of the temperature and conductivity of the waters. CTD profiles (Conductivity, Temperature, Depth) are taken approximately every 3 months by technicians from the Cameroon IRGM.

These profiles are reproduced on the diagram opposite.
Notice that the representative temperature and conductivity curves undergo a downward vertical transfer while the speed stays more or less the same. This signifies that the degassing process does not disturb, or disturbs very little, the horizontal stratification of the water.
The explanation of the speed of these curves is very simple. The degassing columns take the water rich in dissolved gas from 92 meters and expel it at the lake surface, letting the gas escape into the atmosphere. This mechanism results in a simple subsidence (a vertical descent) of all the lake’s layers of water. Thus today (October 2006), the most dangerous layer, formerly at a depth of 54 metres is now to be found at 72 metres. The risk of a new gas explosion is thus now almost non existant.